P�ches et Aquaculture
Le 22 novembre 2007
Des ministres responsables de l�aquaculture
rencontrent des ministres f�d�raux � Ottawa
Une d�l�gation de ministres provinciaux
et de repr�sentants �uvrant dans le domaine de l�aquaculture s�est
rendue � Ottawa pour rencontrer les ministres charg�s de la politique
�conomique au sein du gouvernement f�d�ral. La d�l�gation a rencontr�
l�honorable David Emmerson, ministre du Commerce international,
l�honorable Loyola Hearn, ministre des P�ches et des Oc�ans et
l�honorable Greg Thompson, ministre des Anciens Combattants et
l�honorable Peter McKay, ministre de la D�fense nationale et ministre de
l�Agence de promotion �conomique du Canada atlantique. Les membres de la
d�l�gation ont aussi eu l�occasion de discuter bri�vement avec
l�honorable Jim Flaherty, ministre des Finances.
Ces rencontres avaient pour but d�obtenir l�appui du gouvernement
f�d�ral � une entente nationale int�grale sur le renouveau de
l�aquaculture. Les ministres provinciaux ont pr�sent� � leurs homologues
f�d�raux de l�information visant � sensibiliser ces derniers au
potentiel qu�offre l�industrie canadienne de l�aquaculture, en
particulier dans les r�gions rurales et c�ti�res du pays. Ils ont aussi
dissip� des mythes souvent associ�s au secteur de l�aquaculture.
Participaient � ces rencontres l�honorable Tom Rideout, ministre des
P�ches et de l�Aquaculture du gouvernement de Terre Neuve et Labrador,
l�honorable Ronald Ouellette, ministre de l�Agriculture et de
l�Aquaculture du Nouveau Brunswick et l�honorable Allan Campbell,
ministre des P�ches et de l�Aquaculture de l��le du-Prince �douard. Les
provinces de la Nouvelle �cosse, du Qu�bec, de la Colombie-Britannique
et du Manitoba �taient aussi repr�sent�es.
� Je me r�jouis de l�int�r�t et de l�appui manifest�s par nos homologues
f�d�raux �, a d�clar� le ministre Rideout. � Cela, a-t-il ajout�, augure
bien pour le potentiel de croissance de l�industrie. Quoique
l�aquaculture ait parfois �t� critiqu�e pour ses incidences
environnementales, l�industrie a r�alis� de grands progr�s dans la
recherche de solutions aux probl�mes environnementaux. La plupart des
critiques injustement formul�es � l�endroit de l�industrie n�ont plus
lieu d��tre et il importe que nous entreprenions ensemble de le faire
savoir partout. �
Le Canada est voisin d�un des plus grands march�s mondiaux des produits
de la mer, les �tats Unis. L�Est canadien est strat�giquement situ�
entre les deux grands march�s que sont les �tats-Unis, d�une part, et
l�Europe, d�autre part, tandis que les provinces de l�Ouest ont
facilement acc�s aux march�s asiatiques. Cela repr�sente un �norme
potentiel pour le d�veloppement futur de l�industrie aquacole au Canada.
� Pour que le plein potentiel de l�aquaculture se r�alise au Canada,
nous avons besoin d�investissements strat�giques dans la recherche et
l�innovation, qui permettront d�accro�tre la productivit� et
d�encourager la diversification des esp�ces et des produits �, a d�clar�
pour sa part le ministre Ouellette. � Avec la prise de conscience
croissante des consommateurs au sujet des effets b�n�fiques de la
consommation de poissons riches en Omega-3, comme le saumon, sur la
sant�, la demande de produits aquacoles augmente dans le monde entier et
cela repr�sente un formidable d�bouch� �conomique pour le Canada �, a-t-il
ajout�.
Le Conseil canadien des ministres des P�ches et de l�Aquaculture s�est
engag� � mettre en place dans l�aquaculture canadienne une bonne
structure de gouvernance, harmonis�e et rationalis�e. L��tablissement
d�un cadre r�glementaire efficace et redynamis� devrait, esp�re-t-on,
am�liorer l�acc�s � l�aquaculture au Canada et contribuer au
d�veloppement de celle-ci. Il devrait aussi cr�er au sein de l�industrie
un climat propice aux nouveaux investissements et � l�expansion.
� Alors que la demande mondiale de poissons et fruits de mer continue
d�augmenter, l�exploitation durable des stocks sauvages a atteint et
m�me d�pass� ses limites dans de nombreuses r�gions du monde �, a
indiqu� le ministre Campbell. � Bien des r�gions c�ti�res sont aux
prises avec une surcapacit� dans leur secteur de la transformation des
produits de la mer, ce type d�activit� se d�pla�ant maintenant vers des
pays o� les co�ts de production sont bas, comme la Chine. Les poissons
et fruits de mer suppl�mentaires dont on a besoin pour alimenter les
usines de transformation peuvent fort bien venir de l�aquaculture. �tant
donn� que le monde continue de s�urbaniser et que le march� de l�emploi
se d�place vers les villes, l�aquaculture est un secteur essentiel � la
cr�ation d�emplois stables sur toute l�ann�e dans les r�gions rurales et
c�ti�res du Canada �, a pr�cis� M. Campbell.
La demande mondiale pour l�acc�s � longueur d�ann�e � de bonnes sources
de prot�ines augmente et les consommateurs sont de plus en plus
conscients de la n�cessit� d�une bonne nutrition. Cela occasionne des
changements dans les achats mondiaux de produits alimentaires de la mer
et cr�e une demande pour les produits issus de l�aquaculture. La demande
mondiale de poissons et fruits de mer est sup�rieure � ce que peut
offrir l�oc�an.
Pour que l�industrie canadienne de l�aquaculture soit concurrentielle
sur le march� mondial moderne, les gouvernements f�d�ral, provinciaux et
territoriaux doivent travailler ensemble pour faire en sorte que
l�industrie attire plus facilement les investissements. Il faut pour
cela contribuer � acc�l�rer et faciliter les mouvements de capitaux
internationaux vers le secteur canadien de l�aquaculture et au sein de
ce secteur.
L�humanit� a ma�tris� les techniques de culture du sol et d��levage pour
produire de la viande, des l�gumes, des c�r�ales et des produits
laitiers. C�est maintenant l�oc�an qu�il lui faut aussi cultiver pour
�tre en mesure de r�pondre � la demande mondiale de poissons et de
fruits de mer.
� la r�union de 2005 du Conseil canadien des ministres des P�ches et de
l�Aquaculture, il a �t� entendu que les provinces travailleraient
ensemble pour commencer � �laborer une entente int�grale nationale sur
le renouveau de l�aquaculture. Cette entente visera � revitaliser la
gouvernance en mati�re d�aquaculture et l�appui � l�industrie canadienne
de l�aquaculture. Elle repr�sentera une �tape majeure dans la
r�alisation du potentiel que ce secteur a � offrir aux Canadiens.
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Personnes-ressources pour les m�dias :
Lori Lee Oates
Directrice des Communications
Minist�re des P�ches et de l�Aquaculture
Gouvernement de Terre Neuve et Labrador
709-729-3733, 690-8403
oatesll@gov.nl.ca
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Alain Bryar
Directeur des Communications
Minist�re de l�Agriculture et de l�Aquaculture
Gouvernement du Nouveau Brunswick
506-444-4218
Alain.Bryar@gnb.ca
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Wayne MacKinnon
Directeur des Communications
Minist�re des P�ches et de l�Aquaculture
Gouvernement de l��le du Prince �douard
902-368-4888
wemackinnon@gov.pe.ca
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